#58 Le désir de vivre

Dans le prolongement du thème de la perfectibilité exploré la semaine dernière sous l’angle de la loi fondamentale de la vie, celle de grandir, Danis Bois aborde aujourd’hui ce concept sous un angle différent, celui du conatus de Spinoza, c’est-à-dire sous l’angle du désir de vivre.

Le conatus se définit comme la force qui anime toute chose qui existe. C’est une impulsion intérieure qui pousse toute chose ou être vivant à persévérer dans son être. Et tant que cette force d’agir est présent, l’espoir demeure, poursuit Danis Bois.

Cette méditation, est l’occasion d’explorer ce fantastique phénomène qui nous pousse à vivre, à rester vivant.

Tout être vivant a le désir de rester vivant, nous avons tous un instinct de conservation pour rester vivant.

Ce que je dis parle à votre désir de vivre, non seulement de votre désir à vous, mais du désir de tout être humain vivant de vivre, de rester en vie.

Danis Bois

Une chose est sûre, nous pouvons faire des progrès dans notre façon d’écouter.
Il y a tant de manières d’écouter
Nous savons écouter le silence, nous savons écouter noter discours intérieur, nos pensées, écoutons un instant le mouvement interne.
Mais là, je vous invite à écouter votre désir de vivre. Car au départ, on est tellement assujettis aux causes extérieures, à la vie extérieure…
Nous sommes tant tiraillés, bousculés en tout sens par nos affections de toutes sortes que l’on finit par oublier cette grâce que nous sommes non seulement vivants, mais que nous restons vivants.
J’allais dire presque à notre insu et pourtant, tout en nous contribue à nous maintenir vivant.

Danis Bois

Il y a dans la vie un instinct de conservation de la vie
Le corps réagit tout seul, il nous dicte cet instinct de conservation
Les êtres vivants dont nous sommes, sont programmés pour vivre, nous le sommes.
Il y a un vouloir-vivre permanent
Exemple quand nous avons faim, quand nous avons soif, c’est la traduction physiologique de notre vouloir-vivre, de se maintenir en vie.
Autre exemple, le désir sexuel avant que d’être un plaisir est le désir de perpétuation, de reproduction de l’être humain et de tous les vivants.
Un dernier exemple, plus physiologique qui fait partie de notre désir naturel, l’amour de soi est une tendance à la conservation de soi, un attachement à soi-même qui pousse chacun à prendre soin de soi et à chercher les moyens pour parvenir.
Se contempler soi-même aide à la puissance d’agir pour soi
Je vous invite à en prendre conscience là maintenant.

Danis Bois

Bien, nous avons jusqu’alors exploré le conatus naturel qui se fait presque à notre insu, de façon passive. Maintenant voyons comment nous pouvons être actifs pour soutenir ce vouloir-vivre porté par le vivant. Il nous arrive d’être fluctuant dans notre désir de vivre, de par le choix ou non de nos attitudes assujetties aux événements extérieurs. Le conatus, cette puissance d’agir qui œuvre à la préservation de note vie, subit des hauts et des bas sous l’effet d’affects. C’est un curseur qui se déplace entre différents niveaux d’intensité. Ces niveaux d’intensité sont des signes qu’il faut prendre en considération.

Où en êtes-vous par rapport à votre joie de vivre ou par rapport à votre tristesse ? Il y a un parallélisme entre le corps et l’esprit, ce qui affecte votre corps affecté votre esprit et inversement. Vous avez l’habitude, vous ressentez ce phénomène.

Nous devons faire le choix de nos manières de faire qui nous conduisent vers la joie ou la tristesse de façon systématique.

La puissance d’agir du mouvement interne est un conatus puissant.

À travers lui, nous participons activement à la préservation de notre être.

Le mouvement interne favorise la sécrétion des hormones de la joie, la dopamine, hormone du plaisir, la sérotonine, hormone du bien-être, l’adrénaline, hormone de l’excitation, l’ocytocine l’hormone de lieu sensoriel.

Danis Bois

La puissance d’agir du mouvement interne est un conatus puissant.

À travers lui, nous participons activement à la préservation de notre être.

Le mouvement interne favorise la sécrétion des hormones de la joie, la dopamine, hormone du plaisir, la sérotonine, hormone du bien-être, l’adrénaline, hormone de l’excitation, l’ocytocine l’hormone de lieu sensoriel.

Danis Bois