#73 – Les paradoxes de l’impermanence

La méditation de la semaine s’inscrit dans le prolongement de la méditation 72 dont le thème portait sur l’impermanence entrevue par Danis Bois sous un angle philosophique : « Tout est en perpétuel mouvement ». Donc, après avoir exploré « comment grandir avec l’impermanence » et rendre ce concept opérationnel dans notre méditation et dans notre vie quotidienne, il propose dans la méditation 73 d’explorer les paradoxes de l’impermanence.

Si l’impermanence nous conduit à accueillir le caractère éphémère des choses de la vie, vision qui peut apparaitre angoissante, Danis Bois invite à explorer une vision plus positive, où l’impermanence est entrevue comme une opportunité d’aller vers la croissance.

Je veux voir l’impermanence dans une autre version :

Il y a le sourire du matin,

Il y a la chaleur de lever du soleil,

Et la couleur du coucher du soleil.

Il y a la clarté de la lune,

Il y a le repos de la nuit,

Il y a la Vie,

Et le temps qui passe n’est pas une calamité, mais un prétexte à la croissance

À l’élévation.

À la révélation

Et il y a le recommencement sans fin.

Danis Bois

Au cours de cette méditation Danis Bois insiste sur les « merveilleux paradoxes » de l’impermanence liés au mouvement :

Et il n’y a rien de plus impermanent que le mouvement

C’est l’expression même de l’impermanence.

Et même si nous souhaitons tous, plus ou moins, avoir le contrôle sur notre vie personnelle, sur notre travail, sur nos émotions, sur les uns et les autres, un contrôle légitime

Lorsque nous sommes au contact de notre danseur intérieur, nous changeons d’attitude.

Danis Bois